Cas client #élection : rédiger un programme électoral sur base de notes éparses
Lorsqu’on a toutes les idées mais, dans le dur de la campagne, plus suffisamment de lucidité pour les prioriser et les communiquer, qu’est-ce-qu’on fait ? On se fait accompagner !
La commande
Début 2020, le directeur de campagne d’une candidate aux élections municipales me contacte : serai-je disponible pour rédiger, sur base documentaire existante et d’après les orientations-clés de l’équipe, le programme électoral ?
Il dispose d’une mine d’informations récoltées après plusieurs réunions publiques et réunions d’équipe, l’analyse électorale est faite, la communication bien engagée … et il souhaite se réserver du temps pour les aspects opérationnels de la campagne (heureuse idée !).
La prestation
A 2 mois du scrutin, autant vous dire que la rapidité d’exécution a compté pour beaucoup dans la qualité de la prestation … du côté du prestataire comme du client ! Dès le premier échange, le courant passe bien, nous sommes sur la même longueur d’ondes et nos méthodes de travail sont complémentaires.
Après la prise de connaissance et l’organisation des notes, je propose plusieurs chemins de fer (par thématique, par cible) et une double page rédigée, pour affiner, grâce aux retours client, la rédaction des suivantes.
Les retours justement … lorsque l’on a pas l’habitude de la conception graphique, on a toujours l’impression que le texte est bien court , alors qu’en réalité, il faut déjà sabrer les deux tiers ! D’expérience, c’est très, très difficile à comprendre et j’ai développé une méthode imparable pour susciter la prise de conscience : je demande aux graphistes avec qui je travaille de « plaquer » (c’est-à-dire intégrer sur une double page test) le texte de cette double page. La réaction est toujours la même : « ah ouiiii, ça fait beaucoup trop de texte ».
J’édite, donc, et demande, par acquit de conscience, une rapide mise en page du nouveau texte à mes graphistes, de manière à ce que le client se rende compte de l’évolution.
Convaincu par le projet de mise en page, pourtant sommaire, le client ajoute la conception du programme à sa rédaction. J’ajoute la casquette de DA à celle de rédactrice. Et le devis augmente de 2 tracts supplémentaires, texte et conception.
En confiance avec leurs prestataires et soulagés d’un travail aussi important que chronophage, le directeur de campagne et la candidate se concentrent sur le terrain : d’abord avec un premier tract type « déclaration de candidature », puis avec le programme et un dernier tract « fin de campagne ».