Comment politiser son message ?

7 février 2024 • Compol

C’est une demande récurrente de mes client.e.s : comment rendre mon message plus politique ? Et c’est vrai que lorsqu’on est élu.e (ou collaborateur.ice d’élu.e), les lectures sont souvent factuelles, administratives et qu’on a bien trop la tête dans le guidon pour s’en extraire au moment de préparer sa prise de parole, son communiqué… Quelques astuces tirées de longues années de g̴a̴l̴è̴̴r̴e̴ pratique !

🚩D’abord, pour savoir écrire, pas de secret : il faut lire.

C’est le même conseil que je donne aux CP-CE que j’aide aux devoirs, à mes grands étudiants que je prépare au métier et aux professionnels que j’accompagne.

Lisez politique, vous finirez naturellement par écrire politique.

🚩Ensuite, quand vous tournez en rond sans parvenir à trouver le bon angle, la bonne formule au soutien de votre message, pensez différemment.

Ce n’est pas toujours facile (y compris pour moi, je vous rassure !) alors j’ai développé au fil des ans quelques techniques, par exemple :

📍 le contrepied

Si je devais être la plus politiquement incorrecte possible, si je devais, pour un discours, irriter un maximum de personnes dans l’assemblée, quel angle, quels arguments je choisirais ? Idem, si je devais écrire pour l’opposition, mes détracteurs, etc. ?

📍 le « Pictionnary »

Si je devais procéder uniquement par le biais d’images, lesquelles je choisirais et pourquoi ?

📍 »simple, basique » (vous avez la réf’ ? c’est un parfait exemple de mise en pratique 😉)

Lorsqu’on a une idée complexe à faire passer, l’expliquer par des mots très compréhensibles, de 3-4 syllabes, dans une structure sujet-verbe-complément.

Cela ne vient pas du premier coup et c’est par ailleurs assez difficile à faire au vu de la technicité des sujets qui nous occupent, mais cela permet de bien cerner la « substantifique moëlle » (si je puis) du message

📍 »moi, je » : une anecdote, une expérience perso à rattacher au sujet ?

C’est un bon point de départ auquel rattacher une prise de parole storytellée.

⚓Et si vraiment, vous bloquez sur votre page blanche : contactez-moi !