Faire avancer mon projet (d’entreprise, d’association) en sollicitant efficacement les élus

Des pistes, il y en a plein ! Mais on ne va pas se mentir, quand on dirige une entreprise ou une association, les minutes que l’on peut consacrer au lobbying (puisque oui, c’est bien de cela qu’il s’agit !) sont comptées : autant choisir les outils et canaux les plus efficaces. Mon top 3 !

1 – Prendre le temps de se constituer de bonnes bases

Partez du principe qu’une bonne relation entre lobbyiste et lobbyé s’inscrit nécessairement dans la durée. Et que donc, les premières graines que vous plantez aujourd’hui ne donneront probablement leurs fruits que d’ici quelques mois, dans le meilleur des cas, plus vraisemblablement dans quelques années.

Pour s’inscrire dans la durée sans vous prendre un temps trop précieux, mettez en place une « base de données », comme vous le feriez pour vos clients, adhérents ou donateurs. Un fichier Excel avec leurs coordonnées et le cas échéant celles de leurs collaborateurs, la date et l’objet de vos rendez-vous et surtout, les informations personnelles que vous ne manquerez pas de glaner au fil des ans (anniversaire, intérêt pour tel artiste ou expo, sensibilité accrue au chocolat aux noisettes …).

De la même façon, mettez en place une veille (par exemple une alerte Google) sur les projets et les personnes que vous avez ou que vous souhaitez rencontrer et intégrez à leurs fiches les liens depuis et vers votre veille.

Puis couplez le tout à votre agenda : rappel des anniversaires, inauguration de tel projet, cérémonie de vœux intercommunale, etc.

2 – Accepter de passer par des chemins détournés

Le grasstop lobbying est une stratégie de lobbying par laquelle on influence l’entourage du décideur plutôt que le décideur direct…

Plutôt efficace, elle implique en amont de bien maitriser la cartographie des acteurs du secteur et de savoir évaluer leur réelle influence tant sur le secteur que sur le ou les décideurs-clés que vous aurez identifiés.

Comment le sait-on ? Au début, on ne le sait pas ! C’est au fur et à mesure des relances et des réponses que vous y verrez plus clair. C’est pour cela qu’il faut toujours prendre le temps de discuter avec vos différents interlocuteurs, de l’assistante de direction à la secrétaire de mairie : vous gagnez tout autant en informations dans le cadre de discussions informelles que de rendez-vous formels !

3 – Rejoindre une plus grosse structure

La stratégie d’alliances, c’est « LA » stratégie des plus petits ! Envisagez de rejoindre une structure qui porte les mêmes projets ou les mêmes valeurs que vous, dans votre secteur ou multisectorielle. Elles vous soulageront probablement de la veille et pourront vous faire bénéficier de leurs connaissances soit techniques, en matière de lobbying, soit du terrain et des acteurs.

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